Peut-on gagner de l’argent grâce au baby-foot ?

Football de table se jouant le plus souvent à deux, le baby-foot est une discipline qui compte de nombreux adeptes à travers le monde. En Europe par exemple, les pays où on dénombre le plus de joueurs participants à une compétition de cette activité sportive populaire sont respectivement l’Italie, l’Espagne, la Belgique, l’Allemagne, la Suisse et la France. Avec des gains pour les vainqueurs pouvant atteindre plusieurs milliers de dollars ou d’euros, on peut se demander si le baby-foot permet de gagner de l’argent et est-ce qu’une carrière de jouer permet de dégager un revenu suffisant pour en vivre, à l’instar du football classique.

Baby-baby foot : des gains pour les vainqueurs relativement faibles

A l’instar de nombreuses disciplines, il existe des compétitions de différents niveaux de baby-foot. Ainsi par exemple, les joueurs peuvent participer non seulement à des tournois nationaux et internationaux. Qu’il s’agisse de compétions locales ou internationales, les gains que peuvent empocher les vainqueurs atteignent dans certains cas des milliers d’euros ou de dollars. Cependant, les montants que peuvent toucher les meilleurs joueurs à l’occasion des tournois majeurs dépassent rarement les 20000 euros dans certains pays. Aux Etats-Unis où les vainqueurs touchent des gains plus importants, on ne dépasse pas la barre des 200 000 dollars. Ce qui reste encore infime par rapport aux gains de multiples disciplines. Une telle somme est jugée dérisoire par de nombreuses personnes qui estiment que les récompenses offertes aux vainqueurs ne sont pas à la hauteur des efforts que fournissent ces derniers.

En France par exemple, il serait très difficile qu’un joueur de baby-foot empoche plus de 20 000 euros dans les conditions actuelles. Les meilleurs joueurs mondiaux ne peuvent obtenir que des gains compris entre 50 et 80 000 euros par an. La fédération dispose de très peu de solutions pour avoir des dotations importantes lors des compétitions. C’est pour cette raison que certains estiment que des efforts doivent être faits par les fédérations de chaque pays afin que les joueurs puissent bénéficier de récompenses plus importantes.

cdm babyfoot

L’une des principales raisons de cette situation est le nombre assez faible de participants aux différents tournois de baby-foot. Pour ce faire, les fédérations dans les différents pays devraient songer à augmenter le nombre de joueurs prenant part aux compétitions nationales ou internationales. En effet, la principale source de financement des tournois de ce football de table très populaire provient des cotisations des participants. Ce qui signifie qu’avec un nombre plus important de joueurs, le budget alloué pour le tournoi sera plus conséquent. C’est très proche du mode de fonctionnement des tournois de poker, de bingos ou de lotos : les gagnants remportent une partie de cagnotte, point barre (!).

L’autre solution pour permettre aux joueurs de baby-foot de gagner encore plus d’argent devra consister pour les fédérations de convaincre plus de de sponsors. C’est là le secret de la fortune de nombreux sportifs, notamment dans le foot avec Nioke, Adidas et consorts. Si les paris sportifs autour du baby foot se développaient, on pourrait alors voir des bookmakers comme PMU ou Betclic accompagner l’organisation de compétitions locales ou internationales. Mais les paris sur le baby-foot sont illégaux en France. Et même en Angleterre, où l’on ne compte plus les paris farfelus comme ceux sur l’effondrement de la Tour Eiffel ou la mort des stars, les gens de Bet365, Coral ou William Hill, pourtant peu avares en promos dès qu’il s’agit de football, de tennis ou de rugby, rechignent dès qu’il s’agit de pratiques moins “mainstream”.

Comme on peut le voir, des pistes de solutions existent pour permettre aux vainqueurs de tournois de baby-foot d’empocher des gains plus ou moins importants. Chaque fédération devra mener la réflexion à ce niveau et donner ainsi la possibilité aux joueurs de cette discipline de vivre de leur passion comme c’est le cas dans de nombreux domaines.

Peut-on gagner sa vie en tant que joueur professionnel de baby-foot ?

Avec des gains versés aux vainqueurs lors des tournois n’atteignant pas les 20 000 euros dans plusieurs pays dont la France, on peut dire que gagner sa vie en tant que joueur de baby-foot est illusoire. Comme susmentionné, le pays avec la plus forte dotation pour les compétions dans cette discipline qui sont les USA ne propose pas plus que 200 000 dollars. Ce qui est largement inférieur aux sommes que peuvent certains pratiquants de nombreuses autres disciplines tels que le basket, le football américain et bien d’autres où les gains se chiffrent à des millions de dollars. En clair, les sommes que peuvent recevoir les joueurs de baby-foot en tant que récompense demeurent encore dérisoires.

Les meilleurs joueurs mondiaux ont des gains qui peuvent varier entre 50 et 80 000 euros annuellement. Cette somme est assez minime par rapport à ce que pourraient gagner des pratiquants d’autres sports tels que le football et bien plus encore, mais les sponsors ne sont évidemment pas Nike, Adidas, le Qatar ou les bookmakers comme Bwin ou le bonus de Tipico. Or il n’est pas permis à tous d’atteindre un niveau professionnel lui permettant d’être parmi les vainqueurs à l’occasion des tournois. La fédération française de baby-foot compte dans son répertoire environ 800 licenciés appartenant à 45 clubs professionnels.

Cependant, ce sont près de 400 000 personnes qui pratiquent ce sport au quotidien en France. En Italie, les pratiquants de ce football de table sont estimés à plus de 20 000. Comme on peut le voir, avec un nombre aussi élevé de joueurs il sera extrêmement difficile d’être parmi les vainqueurs à l’occasion de compétitions locales ou internationales. Sans parler d’un niveau totalement démentiel à atteindre.

Pour gagner de l’argent grâce au baby-foot, il existe des tournois au plan national et international auxquels vous pouvez participer. Ce qui vous permettra d’empocher des gains plus ou importants en tant que vainqueurs. Mais n’espérez pas la fortune de Zlatan ou Ronaldo !